samedi 25 janvier 2014

Jour 4 - La rencontre

Nous t’avons finalement rencontré hier matin lors de la rencontre familiale.

Ta mère et moi étions totalement angoissés mais avions hâte de te rencontrer.

Ce fut super!

En fait, je crois que TOI,  la façon dont tu te tenais et que tu nous as reçu, a fini de nous enlever toutes culpabilités en ce qui à trait à ton hospitalisation.

Tu étais souriante, tu as également pleuré, ce qui me semblait une bouffée d’émotion positive, une bouffée de joie de nous revoir et cela m’a vraiment ému.

Je crois également que tu as sauvé ta mère  lorsque tu lui à dit « Maman, n’arrêtez pas de vivre pour moi, ça vas bien aller ici » en faisant référence au fait qu’ils allaient fêter ta grand-mère sans toi. C’est à ce moment qu’elle a compris que ça irait, que tu comprenais où tu étais, que tu n’en voulais à personne et que tu ferais ce qu’il faut faire. En fait, je crois que tes mots ont été bien meilleurs que les miens pour la soutenir… C’est ironique que ce soit toi qui réconforte ta mère et non le contraire.

J’ai beaucoup apprécié le personnel de l’hôpital qui a su nous mettre en confiance, leur physionomie réconfortante. J’ai grandement apprécié les mots qu’ils nous donnaient. Nous savons maintenant à qui nous t’avons confié et avons confiance que tu pourras cheminer avec eux.

Aujourd’hui, samedi le 25 janvier, je sais que la bonne décision a été prise.

Il est vrai qu’il n’y a JAMAIS de bons moments pour en arriver à cette extrémité annoncée.

"...Encore une chance...", "...encore une semaine...", "...on verra la semaine prochaine...", "...elle va peut-être tout comprendre d’ici 15 jours...", "...on en est à quelques jours d’une reprise en main...", "...laissons-lui la chance jusqu’au 30 janvier...", "...laissons-la faire sa compétition avant de la plonger dans le système hospitalier…" ....  .JAMAIS, JAMAIS, JAMAIS ça n’aurais été le bon moment.

J’ai été content de te voir sourire.
J’ai été content de te voir si forte et non dans le déni.
J’ai été contente de te voir en sachant que tu semblais comprendre être à ta place.

C’est toi qui nous as réconfortés hier… merci.

Je t’aime, on pense a toi.

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