Je te l’avoue, je suis en colère.
En colère après moi, en colère après toi. En colère de ne pas avoir pu trouver les bons mots, en colère de ne pas avoir choisis les bonnes actions.
Je te l’avoue, je me culpabilise aussi.
Je me culpabilise de t’avoir fait hospitalisé. Je me culpabilise de t’avoir encouragé dans la discipline qu’est le cheerleading… la causalité entre la façon dont tu sembles te percevoir et ce que reflète le cheerleading me saute à la figure. Je me culpabilise de m’être fâché à table contre ton frère par le passé et de peut-être avoir modifié inconsciemment ta relation avec la nourriture.
Puis-je me ressaisis!
Ta mère se remet complètement en question, se culpabilisant de nous être séparé elle et moi et de peut-être avoir causé ce qui t’arrive. Se culpabilisant de t’avoir trop couvé, de ne pas t’avoir préparé au monde extérieur. Se culpabilisant d’être trop naïve et de ne pas avoir vu que tu trichais à l’école, que tu lui mentais pour acheter des laxatifs, que tu utilisais son cœur de mère pour lui en passer de p’tite vite.
Et tout cela amène sa colère. Contre toi, contre elle, contre nous, contre Dieu et la fatalité.
Que peut-on y faire?
Rien, absolument rien!
En colère après moi, en colère après toi. En colère de ne pas avoir pu trouver les bons mots, en colère de ne pas avoir choisis les bonnes actions.
Je te l’avoue, je me culpabilise aussi.
Je me culpabilise de t’avoir fait hospitalisé. Je me culpabilise de t’avoir encouragé dans la discipline qu’est le cheerleading… la causalité entre la façon dont tu sembles te percevoir et ce que reflète le cheerleading me saute à la figure. Je me culpabilise de m’être fâché à table contre ton frère par le passé et de peut-être avoir modifié inconsciemment ta relation avec la nourriture.
Puis-je me ressaisis!
Ta mère se remet complètement en question, se culpabilisant de nous être séparé elle et moi et de peut-être avoir causé ce qui t’arrive. Se culpabilisant de t’avoir trop couvé, de ne pas t’avoir préparé au monde extérieur. Se culpabilisant d’être trop naïve et de ne pas avoir vu que tu trichais à l’école, que tu lui mentais pour acheter des laxatifs, que tu utilisais son cœur de mère pour lui en passer de p’tite vite.
Et tout cela amène sa colère. Contre toi, contre elle, contre nous, contre Dieu et la fatalité.
Que peut-on y faire?
Rien, absolument rien!
Je tâcherai de lâcher prise! Je veux être le fort , celui dont tous ont besoin pour passer au travers. Je vais encourager ton petit frère
et ta petite sœur à garder le sourire et à apprécier ce moment que tu passes
loin de nous pour guérir et redevenir comme avant ... Je vais aider ta mère à
passer au travers. Je vais trouver les mots justes pour la réconforter et pour
qu’elle croît enfin que ton hospitalisation récente n’est pas l’issue fatale qu’on
voit arriver depuis 1 an mais plutôt le début de ta guérison et le début de la
nouvelle « [Ma fille] ».
Ça sera ma modeste façon de t’aider, d’aider mes enfants, ma famille.
Ainsi, quand tu reviendras parmi nous, tout ne sera que gigantesque joie.
Je t’aime, soit forte.
Ça sera ma modeste façon de t’aider, d’aider mes enfants, ma famille.
Ainsi, quand tu reviendras parmi nous, tout ne sera que gigantesque joie.
Je t’aime, soit forte.
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